On a tous en mémoire ce passage de l’Ecriture des deux fils du sacrificateur Aaron qui ont tenté de fabriquer un feu qui n’était pas celui de Dieu (Lévitique 10 : 1 à 7). L’essai fut fatal ! Ce récit est une mise en garde contre toutes les formes de simulation de la foi et d’imitation de la vie d’en haut. L’apparence de la piété peut tromper les hommes mais jamais Dieu. Les ambiances pseudo-spirituelles ne manquent pas de nos jours. Que dire du virtuel religieux sur le « marché du net » ? Ne vaut-il pas mieux avouer notre manque de piété plutôt que de vouloir paraître ce que nous ne sommes pas ?

Le feu sacré ne peut venir que de Dieu. Il se manifeste lorsque des hommes et des femmes se consacrent à l’Eternel de tout leur cœur. Lorsque les apôtres étaient réunis le jour de la Pentecôte, le feu divin est tombé sur eux tous alors qu’ils étaient ensemble en prière dans un même lieu (Actes 2 : 1 à 4). Et c’est là qu’ils furent tous remplis de l’Esprit et embrasés par le feu sacré, afin de porter, au près comme au loin, la Bonne Nouvelle de l’Evangile. Dans les temps actuels, face à l’adversité et au feu étranger, entretenons ce feu sacré, n’oubliant jamais que, soit il s’éteint, soit il s’étend.
Avec vous pour une fin d’année brûlante de Son Feu !

Pasteur Yvan CASSAR