Une anecdote que j’aime beaucoup… sur l’amour d’un père et l’amour du Père !
« Il y a bien des années de cela, un jeune homme s’était pris d’une violente querelle avec ses parents. Il avait commis des choses graves et était parti de la maison paternelle en jurant de ne plus jamais y remettre les pieds. Cet éloignement, cette rupture, a duré des années ; mais après maintes expériences douloureuses, il a écrit à son père pour lui demander pardon et pour lui demander s’il pouvait revenir à la maison. Mais ce qu’il avait fait lui paraissait si grave, qu’il doutait que son père puisse lui accorder son pardon. Il a écrit : « Père, je rentrerai par le train qui passe au bout de notre jardin. Si tu veux m’accueillir, pends un linge blanc au pommier qui est au fond du jardin. Je verrai le linge et je saurai que je peux revenir. S’il n’y a pas de linge blanc, je ne reviendrai pas ». A mesure que le train s’approchait, il était nerveux, angoissé au point qu’un voyageur assis dans le même compartiment s’en est aperçu et lui a demandé s’il pouvait faire quelque chose pour lui. Le jeune homme lui a raconté son histoire en ajoutant : « Le train approche de la maison et j’ai peur de regarder par la fenêtre, de crainte qu’à ce pommier il n’y ait pas un linge blanc ». Le voyageur lui dit qu’il regarderait à sa place. Arrivé à l’endroit, le voyageur lui cria : « Venez voir ! Venez voir ! Il y a un linge sur chaque arbre du jardin ! » De peur que leur fils ne manque le signal de bienvenue, les parents avaient mis des linges sur tous les arbres ! » De la même manière lorsqu’on retourne vers le Père céleste, il nous accueille toujours avec bienveillance et grâce. Christ est mort pour nos péchés et le Père céleste nous est favorable.
– Yvan Cassar