[1 Timothée 6 : 12]

Paul encourageait son collègue à combattre le bon combat de la foi car il en existe de mauvais et de faux. Il est très facile de se laisser entraîner, ne serait-ce que dans nos esprits, dans de faux combats. L’ennemi de nos âmes s’arrange très souvent pour nous amener à imaginer toutes sortes de scénarios invraisemblables pour nous troubler et nous faire brûler de l’énergie inutilement. Fuyons les faux combats…

Le vrai combat consiste à garder son coeur du mal (1 Timothée 1 : 18, 19). Notre conscience doit être l’objet de nos plus grands soins. Nous devrions garder la foi et une bonne conscience devant Dieu et devant les hommes. Nous pouvons faire naufrage par rapport à la foi si nous perdons notre bonne conscience. D’un côté certaines personnes se laissent culpabiliser par les fausses accusations du diable et d’un autre côté certaines personnes sont insensibles à la véritable conviction de péché produite par Saint-Esprit. Ne permettons jamais au compromis de nous atteindre et au diable de nous mentir pour des fautes que nous n’avons pas commises. Restons au milieu du chemin et servons le Seigneur, libres de toute mauvaise conscience !

Le vrai combat, c’est aussi refuser de se laisser entraîner dans toutes sortes de querelles et d’animosité (Proverbes 26 : 17). Bien des chrétiens ont perdu leur âme en se laissant gagner par l’amertume et le non-pardon. Ils se sont éteints spirituellement, en ressassant sans cesse les offenses qui ont été faites à leur égard. Au lieu de pardonner et d’oublier, on peut se complaire dans le marasme de la plainte et être constamment en mode « victimisation ». Même si l’on est victime et que nous avons subi les pires injustices qui soient, il est capital pour notre salut, avec l’aide de la grâce, de pardonner. Le pardon est la source de la liberté et de la guérison de nos âmes. Sans le pardon nous ne pourrons pas avancer dans la vie avec Dieu. En pardonnant nous libérons nos âmes et notre destinée !

Le vrai combat, c’est enfin annoncer la bonne nouvelle (2 Timothée 2 : 2,3). Les âmes attendent, sans qu’elles le réalisent, que quelqu’un leur parle de ce dont elles ont vraiment besoin : Jésus. Nous devrions chercher par tous les moyens à annoncer le beau message de la grâce qui sauve et qui guérit. En lisant la Parole, nous découvrons que les premiers apôtres étaient mobilisés entièrement à l’annonce de l’Evangile. C’était la priorité de la première Eglise ! Ils étaient prêts à risquer leur vie pour que des âmes soient sauvées pour l’éternité. Ils étaient prêts à quitter leur confort, leur famille et leur emploi pour répondre à l’appel de Dieu. Ils étaient ces héros pleins de courage et de feu pour faire connaitre le Nom de leur Sauveur. Je crois que Dieu cherche encore aujourd’hui des hommes et des femmes qui seront motivés de la même manière pour aller… et combattre contre le doute et la peur, avec les armes de l’amour de Dieu !

Pasteur Yvan Cassar