Vaincre la sécheresse spirituelle 

Nous avons tous vécu ces périodes où nous avons l’impression que le ciel est d’airain. Nous prions, nous jeûnons, nous allons dans des conférences mais rien ne se passe. On a l’impression que les autres sont bénis et reçoivent le Saint-Esprit mais en ce qui nous concerne, nous restons secs. Ce genre d’expérience signale que nous sommes dans une saison de désert. Cette période produit toutes sortes de sensations pénibles à vivre. Il n’est pas rare que le tentateur s’approche de nous, pour nous faire douter de l’amitié de Dieu envers nous. L’ennemi de nos âmes tente de nous faire culpabiliser, en nous adressant toutes sortes de reproches. Le piège consiste à penser que ces mensonges constituent la vérité. Nous devons, comme Jésus dans le désert, repousser le diable en citant les Écritures. Si nous lui résistons, il finira par se lasser et il ira voir ailleurs !

Le désert teste notre foi !

Dans ces moments de désert, notre foi est appelée à s’affermir et à se développer. Bien des combats ont permis à notre foi de grandir. La foi ne se développe pas dans le coton mais dans le feu. L’épreuve est le seul moyen qui nous permet de vérifier la vraie nature de notre foi. L’épreuve nous éprouve mais, si elle ne nous tue pas, elle nous rend plus fort. Les héros de la foi sont tous passés par de grandes épreuves. Aussi, pour avoir une grande foi, il faut déjà apprendre à avoir la foi pour les petites choses. C’est donc dans les déserts que Dieu vient à nous, pour nous bénir et nous faire entendre sa voix. Dans le livre d’Osée, le Seigneur désirait conduire son peuple dans une nouvelle dimension de relation, ainsi il l’attira au désert : (Osée 2-16) « C’est pourquoi voici, je veux l’attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son cœur ». 

La soif spirituelle est un bon signal !

Dans le désert, Dieu nous conduit plus près de Lui. Le désert augmente notre soif spirituelle ! Dans le désert, David a écrit : Psaumes (63-2) « O Dieu ! tu es mon Dieu, je te cherche ; Mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, Dans une terre aride, desséchée, sans eau. »

Ce géant de la foi n’a pas été épargné par les sensations désagréables que prodigue le désert. Nous pouvons transposer le désert physique au désert spirituel qui étreint nos âmes. Notre âme peut éprouver la douleur de la soif. Notre âme peut émettre les signaux d’un manque de grâce et de vie spirituelle. Notre âme, sans la douce présence rafraîchissante de l’Esprit, peut se sentir en grande souffrance. Nous savons aisément écouter notre corps quand il va mal, mais savons-nous entendre les besoins de nos âmes !

Quand notre âme a soif…

Quand notre âme a soif de Dieu, elle exprime un besoin tout à fait inhérent à notre nature humaine. L’être humain n’est pas qu’un corps de chair, il est aussi fait d’âme et d’esprit. Aussi il est important de prendre en compte tous nos besoins. Notre âme a besoin de la Parole de Dieu. L’apôtre Pierre a écrit : « désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut, »(1 Pierre 2:2). Nous devrions, tel un enfant, toujours avoir soif du lait spirituel et pur de la Parole de Dieu. Cette Parole est la seule capable de nourrir profondément nos âmes. Lorsque l’enfant a bien bu au sein maternel, il est pleinement satisfait et rassasié. Puisse Dieu trouver en nous cette soif de sa Parole, pour vivre enfin cette vie de l’Esprit pleine et abondante. Jésus veut aussi déverser en nous sa vie d’en haut par le Saint Esprit. Jésus a dit encore : « Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive ». (Jean 7:37). 

Ma prière pour aujourd’hui 

Seigneur, tu connais mon désert et ma soif de toi. Je te prie en ce jour de venir rafraîchir mon âme par ta présence et ta Parole. Peu importe les difficultés qui m’assaillent, je me tourne vers toi et je sais que dans ton immense bonté, tu vas me bénir et me donner la vie en abondance. Je sais que je vais être libéré(e) du désert et entrer dans ce merveilleux pays promis.

Pasteur Yvan Cassar